Ecole-entreprise

Entreprendre pour Apprendre renouvelle son championnat normand

105 équipes, 700 mini-entrepreneur·e·s surmotivé·e·s, 200 professeur·e·s et encadrant·e·s, 60 juré·e·s : pour son second championnat normand, Entreprendre Pour Apprendre était de nouveau au stade Michel d’Ornano,

Le Medef Normandie est un acteur important de cette action Le Président du jury 2019 n’est autre que Pierre-Jean Leduc…

A cette occasion, différents acteurs de la Mini-Entreprise ont été interrogés par EPA sur leur expérience « Mini-Entreprise » de cette année. Une première mini intitulée « André a du pot » du Collège André Gide de Goderville (76) et dont le parrain est un certain Marc GRANIER. Voici alors le témoignage de deux professeures : Florence LOUIS, professeure d’histoire/géo et Emily DETRET, professeure de SVT qui participent toutes deux déjà à leur 5e mini-entreprise.

Pour Mme LOUIS, la mini-entreprise lui a permis comme elle le dit de « découvrir davantage le monde de l’entreprise avec l’acquisition de connaissances entrepreneuriales. En plus d’être un atout dans le travail collaboratif, c’est une vraie aide dans le programme des cours de 3e avec un vocabulaire économique plus riche ». Elle note également « une différence entre une classe de 3e avec des élèves ayant vécu une mini-entreprise et une autre sans. Ce sont des élèves plus responsables, autonomes, qui gagnent en confiance. »

Pour Mme DETRET, « Le relationnel élèves-enseignants est aussi différent, la relation gagne en confiance ». Elle ajoute à ça : « La mini-entreprise est une vraie bouffée d’air pour nous les professeurs dans la semaine, on est toujours très content de pouvoir travailler dessus ». Elles terminent toutes deux sur le fait que « chaque année est une année d’apprentissage et d’amélioration du projet par rapport aux années précédentes pour tout ce qui concerne la gestion du temps, la partie financière, le vocabulaire comptable, la communication, les visuels, l’aménagement du stand… »

Concernant les élèves ce sont Manille BORDAGE, PDG et Owen PATÉ, Directeur marketing que nous avons rencontré.

« Etant en 4e l’année dernière, nous n’avions aucune idée sur le monde de l’entreprise. » explique Manille qui a fait le choix de prendre l’option « mini-entreprise » dans son programme afin d’être plus éclairée sur son orientation à venir. « C’était un grand pas pour nous de réaliser un CV ainsi qu’une lettre de motivation pour candidater sur différents postes. »

Au-delà de ça, l’expérience d’un tel projet lui aura permis de mieux appréhender le monde de l’entreprise, d’avoir une meilleure connaissance sur son fonctionnement. « On sait à quoi s’attendre » lance Manille.

Pour Owen, l’expérience de cette mini-entreprise lui a fait gagner en confiance « Etant à la direction du service marketing, j’ai dû prendre contact avec la presse ainsi que le client. Cela permet de se familiariser avec la prise de parole ».

Ils nous expliquent qu’à travers leur projet, ils se sentent autonomes, avec un bon esprit d’équipe. Concernant Manille, elle n’a pas encore idée du métier qu’elle souhaite faire mais aimerait pourquoi pas diriger grâce à son rôle de PDG qu’elle a su mener avec beaucoup de plaisir.

 

La deuxième mini-entreprise s’appelle « Trac’eure » et c’est Jean-Marc DENIAUX, professeur de technologie du Collège Immaculée de Damville à Mesnils sur Iton (27) dont le parrain n’est autre que Nicolas LIZART, qui nous fait part de son expérience de 1e année de mini-entreprise :

« Avec tout le temps et l’énergie que la ME prend, c’est une belle expérience. Ça crée de la cohésion et une belle complicité entre élèves et enseignants notamment sur la ponctualité, le respect et l’écoute entre eux ».

Il ajoute à ça qu’à partir de la foire de Rouen, il a remarqué un changement auprès de ses élèves : « La mini-entreprise rend les élèves plus investis, plus autonomes, je les ai redécouverts ».

Selon les élèves, notamment Romane MOURA DE CASTRO, PDG, son rôle lui a permis de communiquer différemment avec ses camarades de classe par le biais de discussions plus professionnelles mais aussi de gérer les différents services et donc d’être plus responsable.

Pour Elisa DAZARD, Service marketing, le fait d’avoir passé un entretien professionnel dans des conditions réelles pour intégrer son service est un vrai plus pour l’avenir.

A travers ces différents témoignages, nous pouvons en conclure que pour toutes et tous la mini-entreprise est une belle expérience qui leur permet d’acquérir les bases pour une insertion professionnelle future.