Point de conjoncture du 7 décembre 2022

Le troisième trimestre s'est soldé par un ralentissement de l'activité économique avec un PIB qui a progressé de 0,2 % (contre +0,5 % au trimestre précédent). L'investissement des entreprises a été le principal moteur de la croissance tandis que les dépenses de consommation des ménages ont reculé, ces derniers préférant utiliser leurs gains de pouvoir d'achat pour se constituer une épargne de précaution. Pour le quatrième trimestre, il semble que nous nous dirigions vers une croissance nulle même si la lecture des derniers indicateurs avancés est difficile.

En effet, l'activité est perçue en baisse dans le secteur manufacturier et, fait nouveau, dans les services ; mais dans le même temps les chefs d'entreprises gardent globalement le moral. On ne peut pas en dire autant des ménages dont l'indice de confiance est au plus bas. Dans ce contexte, la poursuite du resserrement monétaire de la BCE risquerait d'assombrir davantage les perspectives économiques.