Vie du MEDEF

Chronique Culturelle - Novembre - article complémentaire

LECTURE, UN AUTEUR CLASSIQUE

JOSEPH KESSEL - Article complémentaire

Joseph Kessel est un écrivain français, né en 1898 à Villa Clara en Argentine et décédé en 1979 à Avernes en France. L’écrivain s'est, aussi, illustré en tant que résistant et reporter. 

Après avoir vécu en Argentine et en Oural, il arrive en France en 1908. Il vivra à Nice puis à Paris. Licencié de lettres en 1915, Joseph Kessel intègre le "Journal des débats" la même année. Un an plus tard, durant la Première Guerre mondiale, il s'engage dans l'aviation et l'artillerie, période marquante de sa vie inspirant son deuxième roman "L'Équipage", publié en 1923.

En 1919, Joseph Kessel devient grand reporter et part couvrir de nombreux événements à travers le monde, en Irlande, en Israël ou en Allemagne, tout en publiant des romans. "L'armée des ombres" paraît en 1943, en hommage aux combattants de la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, Joseph Kessel reprend ses activités de reporter et entre à l'Académie Française en 1962. Il reçoit de nombreux prix et récompenses tout au long de sa vie dont celui de grand officier de la Légion d'honneur, commandeur des Arts et des Lettres. Tour à tour soldat, résistant, journaliste et romancier, Joseph Kessel meurt le 23 juillet 1979 à Avernes, âgé de 81 ans.

Complément d’informations sur le livre L’Armée des ombres, 1943
 Il s’agit d’une chronique et non d’un roman ; c’est un témoignage de l’intérieur que livra Joseph Kessel, lui qui s’engagea très tôt dans la résistance en et qui fut obligé de se réfugier à Londres lorsque les allemands envahirent la zone libre à la fin de l'année 1942. L'idée de faire un roman sur la résistance lui fut d'ailleurs suggérée par le Général de Gaulle.

Préface du livre par l’auteur :

« Il n’y a pas de propagande en ce livre et il n’y a pas de fiction. Aucun détail n’a été forcé et aucun n’y est inventé. On ne trouvera assemblés ici, sans apprêt et parfois même au hasard que des faits authentiques, éprouvés, contrôlés et pour ainsi dire quotidiens. Des faits courants de la vie française.

Les sources sont nombreuses et sûres. Pour les caractères, les situations, la souffrance la plus nue et pour le plus simple courage, il n’y avait qu’un tragique embarras du choix. Dans ces conditions, l’entreprise semblait des plus faciles.

Or de tous les ouvrages que j’ai pu écrire au cours d’une vie déjà longue, il n’en n’est pas un qui m’ait demandé autant de peines que celui-là. Et aucun ne m’a laissé aussi mécontent. »

« Je voulais tant dire et j’ai dit si peu »